Un texte de Dourrice Adamson, bénévole aux communications.
C’est la volonté de s’impliquer dans leur communauté qui a amené deux étudiantes de l’Université Laval à devenir bénévoles à la Croix-Rouge canadienne. Suite à leur expérience de bénévolat enrichissante pour l’organisation humanitaire, Audrey Simard et Élizabeth Collin-Paré ont eu l’idée de fonder l’Association étudiante en soutien à la Croix-Rouge, afin de promouvoir la mission et les principes fondamentaux de l’organisation. C’est en 2019 que cette initiative unique au Canada a vu le jour et sans surprise, plusieurs étudiant.e.s ont trouvé.e.s chaussure à leur pied auprès de cette association.

De plus, les membres de l’association représentent bien la diversité présente à l’Université Laval, car elle rassemble des étudiant.e.s de plusieurs facultés et de différentes origines ethniques. C’est entre autres ce qui a attiré Seynabou Touré, une étudiante internationale originaire du Sénégal à intégrer l’association. Celle qui campe le rôle de coordonnatrice aux finances salue les membres de l’association, qui selon elle, ont réussi à créer un climat sain et valorisant pour tout le monde. Elle confie que les rencontres qu’elle a faites grâce à l’association ont facilité son intégration : « Lorsque je suis arrivée au Québec en hiver dernier, l’association a été pour moi un vecteur culturel, la proximité avec des jeunes ayant grandi au Québec m’a permis d’être mieux outillée pour cette nouvelle ville. »

La communauté universitaire a été fortement ébranlée par la pandémie et c’est afin d’aider les étudiant.e.s à passer à travers cela que les membres de l’association ont décidé.e.s d’adapter le contenu de leur page Facebook. Ainsi, au début de la pandémie l’accent a été mis sur les bonnes pratiques à adopter afin de rester en santé à travers une campagne de sensibilisation et aussi par la mise en lumière du travail de la Croix-Rouge canadienne dans les efforts afin de combattre le virus. La page Facebook du groupe a aussi commencé à offrir des suggestions de livres, de balados et d’autres ressources médiatiques en lien avec le secteur de l’humanitaire. Durant la pandémie, le comité est devenu une sorte d’échappatoire pour ces étudiant.e.s. Alors que les activités sociales étaient limitées, les réunions associatives ont aidé les étudiant.e.s à rester connecté.e.s. et stimulé.e.s

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