Dès le début du mois d’avril, le sous-sol de Bernard et Nicole Strauss a été inondé à l’Ile Bizard. Après quelques semaines, le couple s’est rendu au centre d’aide et d’information de la Croix-Rouge de Pierrefonds pour connaître les ressources disponibles
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À la suite des inondations printanières qui ont forcé des milliers de personnes à évacuer leur résidence au Québec, nous sommes profondément touchés pas l’élan de solidarité des Québécois.
Au cours des dernières semaines, plus de 4 600 personnes ont dû évacuer leur domicile à la suite des inondations printanières qui ont touché une centaine de municipalités au Québec. Maintenant que l’eau se retire doucement, les sinistrés réintègrent leurs domiciles en suivant les directives de leurs municipalités.
Cynthia Pilon-Potvin est bénévole à la Croix-Rouge depuis cinq ans.
Le 5 mai dernier, elle assistait les sinistrés des inondations à notre centre d’accueil et d’information de Gatineau, mais au cours de la nuit, son appartement a été inondé.
Les sinistres et les situations d’urgence, comme les inondations printanières qui touchent présentement des milliers de Québécois d’un bout à l’autre de la province, créent un stress immense. Les personnes qui traversent une situation de crise sont susceptibles de ressentir un niveau de stress très élevé, et il est important de se rappeler qu’une telle réaction est tout à fait normale.
Alors que la pluie continue de s’abattre sur la province, nos bénévoles offrent les services de première nécessité aux sinistrés dans plusieurs régions, en réponse au débordement de cours d’eau. Ces besoins comprennent entre autres l'hébergement et l'alimentation.
Il y a près d’un an, des feux de forêt ravageaient la région de Fort McMurray, forçant les habitants à quitter leur foyer et à évacuer les lieux. Très vite, la catastrophe et l’évacuation ont fait la une des journaux dans le reste du pays et dans le monde entier. Aujourd’hui encore, grâce à la générosité des Canadiens, la Croix-Rouge continue à venir en aide aux sinistrés qui se relèvent peu à peu du sinistre.
L’année dernière, Sheila Champion et sa famille ont vécu l’inimaginable : alors que le reste du pays, incrédule, suivait par l’entremise de divers médias la progression des feux de forêt qui menaçaient Fort McMurray, la famille Champion, ainsi qu’environ 88 000 autres résidents de la ville, était contrainte de fuir son domicile sans savoir si elle pourrait y retourner un jour