Un soir de février 2022, alors qu’il soupait avec sa femme et son fils de 11 mois, John Uhren a annoncé qu’il avait décidé de retourner au gym après s’être entraîné à la maison pendant la pandémie de COVID-19. Actif et en bonne forme physique, John avait l’habitude de s’entraîner dans des salles de conditionnement physique. Il était donc loin de se douter que son premier jour de retour au gym changerait sa vie pour toujours.
À son arrivée au gym, le 26 février, John se sentait en pleine forme et prêt à reprendre sa routine d’entraînement. L’instructeur de conditionnement physique lui a attribué une station à l’entrée de la salle, mais alors que le groupe commençait à peine les exercices d’échauffement, John souffre d’un arrêt cardiaque et s’écroule au sol.
Andrew a immédiatement placé John en position latérale de sécurité, une méthode de secourisme servant à protéger une personne inconsciente. Il a ensuite évalué l’état du jeune homme, en lui parlant et en lui massant le sternum. Carla, une autre membre du gym qui travaille comme infirmière aux urgences, a participé à l’évaluation.
Andrew a immédiatement placé John en position latérale de sécurité, une technique cruciale de secourisme, avant d’évaluer la situation. Carla, une autre membre du gym qui travaille comme infirmière en salle d’urgence, l’a rapidement rejoint. Ensemble, ils ont évalué l’état de John, sachant qu’il n’y avait pas une seconde à perdre.
Rob, l’instructeur de conditionnement physique, a été averti de la situation et s’est précipité vers la scène. Lorsqu’il s’est rendu compte que John ne respirait plus et que son pouls ralentissait, il a immédiatement demandé qu’une personne compose le 911 (les services d’urgence locaux), puis a couru pour aller chercher le défibrillateur externe automatisé (DEA), un appareil qui peut aider le cœur à reprendre un rythme cardiaque efficace.
Quelques mois seulement avant l’incident, Rob avait suivi son cours annuel de secourisme et de RCR auprès de la Croix-Rouge, sans se douter qu’il devrait mettre ses compétences à l’épreuve aussi rapidement. « On a eu beaucoup de plaisir pendant la formation, raconte-t-il; qui aurait cru que trois mois plus tard, je serais en train de sprinter pour récupérer un DEA afin de sauver une vie! »
Andrew a commencé à faire des compressions thoraciques à John, toujours inconscient au sol. « Je n’oublierai jamais la sensation de sa poitrine sous mes mains », dit-il. À ce stade, la peau de John avait pris une teinte bleutée et sa respiration était devenue sporadique, mais Andrew n’a jamais perdu le rythme. Lorsque Rob est revenu avec le DEA, tout le monde savait que chaque seconde comptait.
Carla a rapidement placé les électrodes du DEA sur la poitrine de John, mais l’appareil n’arrivait pas à détecter des battements cardiaques. Après plusieurs tentatives, le DEA a enfin recommandé l’administration d’un choc. « Je n’ai jamais appuyé sur un bouton aussi fort qu’à ce moment-là, se souvient Rob. Je me suis dit : Je refuse qu’il meure aujourd’hui. »
Les pompiers sont arrivés moins de huit minutes après l’appel au 911, quelques instants seulement après le choc. « C’étaient les plus longues minutes de ma vie », déclare Andrew. Ils ont alors pris la relève de la réanimation et ont transporté John à l’hôpital.
Les médecins ont préparé sa famille au pire, mais, miraculeusement, John s’est réveillé et s’est complètement rétabli. Trois semaines plus tard, il célébrait le premier anniversaire de son fils.
« Lorsque j’y repense, c’était le pire moment de ma vie, raconte John. Mon fils avait 11 mois, il n’aurait jamais appris à me connaître. Il a fallu qu’une multitude de facteurs soient présents pour que l’histoire se termine bien », y compris le fait que trois personnes compétentes soient présentes au gym et puissent agir rapidement ce jour-là.
Andrew, Rob et Carla ont reçu le Prix du secourisme à l’œuvre de la Croix-Rouge pour souligner leurs gestes héroïques qui a sauvé la vie de John. « Je suis époustouflé par la gentillesse de ces personnes que je connaissais à peine qui n’ont pas hésité à m’aider lorsque j’étais dans une situation de vie ou de mort, déclare John. Si je suis ici aujourd’hui, c’est uniquement grâce aux actions héroïques de mon instructeur de conditionnement physique et des personnes présentes au gym ».
Rob souligne l’importance des cours de secourisme : « Nous ne voyons souvent pas l’intérêt de suivre une formation en secourisme, et pourtant, le jour où nous en avons besoin, nous réalisons à quel point celle-ci est précieuse. Et elle ne vous prendra que quelques heures de votre journée ».
Le propriétaire du gym fait suivre une formation en secourisme à son personnel chaque année. Il organise également des cours destinés aux membres. Bien que la loi ne l’exige pas, son gym était équipé d’un DEA. « C’est le meilleur investissement que j’ai jamais fait », affirme-t-il.
Inscrivez-vous dès aujourd’hui à un cours de secourisme afin d’être en mesure de sauver une vie, comme Andrew, Rob et Carla l’ont fait pour John.
À son arrivée au gym, le 26 février, John se sentait en pleine forme et prêt à reprendre sa routine d’entraînement. L’instructeur de conditionnement physique lui a attribué une station à l’entrée de la salle, mais alors que le groupe commençait à peine les exercices d’échauffement, John souffre d’un arrêt cardiaque et s’écroule au sol.
Andrew a immédiatement placé John en position latérale de sécurité, une méthode de secourisme servant à protéger une personne inconsciente. Il a ensuite évalué l’état du jeune homme, en lui parlant et en lui massant le sternum. Carla, une autre membre du gym qui travaille comme infirmière aux urgences, a participé à l’évaluation.
La première intervention : la formation en RCR et DEA sauve des vies
John s’est effondré aux pieds de Andrew Gurrisi. Celui-ci, qui avait suivi des cours de secourisme durant son adolescence en Australie, savait exactement quoi faire dans une telle situation. « Je suis des cours de réanimation depuis l’âge de 16 ans, c’est ce qui m’a permis de réagir de façon aussi méthodique », se souvient-il.Andrew a immédiatement placé John en position latérale de sécurité, une technique cruciale de secourisme, avant d’évaluer la situation. Carla, une autre membre du gym qui travaille comme infirmière en salle d’urgence, l’a rapidement rejoint. Ensemble, ils ont évalué l’état de John, sachant qu’il n’y avait pas une seconde à perdre.
Rob, l’instructeur de conditionnement physique, a été averti de la situation et s’est précipité vers la scène. Lorsqu’il s’est rendu compte que John ne respirait plus et que son pouls ralentissait, il a immédiatement demandé qu’une personne compose le 911 (les services d’urgence locaux), puis a couru pour aller chercher le défibrillateur externe automatisé (DEA), un appareil qui peut aider le cœur à reprendre un rythme cardiaque efficace.
Quelques mois seulement avant l’incident, Rob avait suivi son cours annuel de secourisme et de RCR auprès de la Croix-Rouge, sans se douter qu’il devrait mettre ses compétences à l’épreuve aussi rapidement. « On a eu beaucoup de plaisir pendant la formation, raconte-t-il; qui aurait cru que trois mois plus tard, je serais en train de sprinter pour récupérer un DEA afin de sauver une vie! »
L’utilisation de la RCR et d’un DEA pour sauver des vies
Andrew a commencé à faire des compressions thoraciques à John, toujours inconscient au sol. « Je n’oublierai jamais la sensation de sa poitrine sous mes mains », dit-il. À ce stade, la peau de John avait pris une teinte bleutée et sa respiration était devenue sporadique, mais Andrew n’a jamais perdu le rythme. Lorsque Rob est revenu avec le DEA, tout le monde savait que chaque seconde comptait.Carla a rapidement placé les électrodes du DEA sur la poitrine de John, mais l’appareil n’arrivait pas à détecter des battements cardiaques. Après plusieurs tentatives, le DEA a enfin recommandé l’administration d’un choc. « Je n’ai jamais appuyé sur un bouton aussi fort qu’à ce moment-là, se souvient Rob. Je me suis dit : Je refuse qu’il meure aujourd’hui. »
Les pompiers sont arrivés moins de huit minutes après l’appel au 911, quelques instants seulement après le choc. « C’étaient les plus longues minutes de ma vie », déclare Andrew. Ils ont alors pris la relève de la réanimation et ont transporté John à l’hôpital.
Un rétablissement miraculeux après une mort subite
John a reçu un diagnostic de « mort subite », un terme médical désignant un arrêt cardiaque. Pendant des jours, il a été dans un coma profond, son activité cérébrale à peine perceptible.Les médecins ont préparé sa famille au pire, mais, miraculeusement, John s’est réveillé et s’est complètement rétabli. Trois semaines plus tard, il célébrait le premier anniversaire de son fils.
« Lorsque j’y repense, c’était le pire moment de ma vie, raconte John. Mon fils avait 11 mois, il n’aurait jamais appris à me connaître. Il a fallu qu’une multitude de facteurs soient présents pour que l’histoire se termine bien », y compris le fait que trois personnes compétentes soient présentes au gym et puissent agir rapidement ce jour-là.
Andrew, Rob et Carla ont reçu le Prix du secourisme à l’œuvre de la Croix-Rouge pour souligner leurs gestes héroïques qui a sauvé la vie de John. « Je suis époustouflé par la gentillesse de ces personnes que je connaissais à peine qui n’ont pas hésité à m’aider lorsque j’étais dans une situation de vie ou de mort, déclare John. Si je suis ici aujourd’hui, c’est uniquement grâce aux actions héroïques de mon instructeur de conditionnement physique et des personnes présentes au gym ».
Pourquoi est-il si important de suivre une formation en secourisme et DEA?
Cette histoire nous montre à quel point la formation en secourisme, en RCR et DEA est cruciale en cas d’urgence. En effet, lorsqu’une personne est victime d’un arrêt cardiaque, chaque seconde compte et savoir quoi faire dans une telle situation peut faire la différence entre la vie et la mort. L’intervention rapide d’Andrew, de Rob et de Carla, combinée à leurs connaissances en matière de RCR et à l’utilisation d’un DEA, a permis à John de reprendre vie.Rob souligne l’importance des cours de secourisme : « Nous ne voyons souvent pas l’intérêt de suivre une formation en secourisme, et pourtant, le jour où nous en avons besoin, nous réalisons à quel point celle-ci est précieuse. Et elle ne vous prendra que quelques heures de votre journée ».
Le propriétaire du gym fait suivre une formation en secourisme à son personnel chaque année. Il organise également des cours destinés aux membres. Bien que la loi ne l’exige pas, son gym était équipé d’un DEA. « C’est le meilleur investissement que j’ai jamais fait », affirme-t-il.
Sachez comment intervenir, suivez une formation de la Croix-Rouge
Qu’il s’agisse d’une crise cardiaque au gym, d’un accident ou d’une urgence médicale, suivre une formation peut sauver des vies. La Croix-Rouge canadienne offre un large éventail de cours de secourisme qui abordent plusieurs sujets, dont la RCR et l’utilisation d’un DEA. Depuis plus de 80 ans, la Croix-Rouge forme les Canadiens et Canadiennes et les aide à faire face aux situations d’urgence en toute confiance.Inscrivez-vous dès aujourd’hui à un cours de secourisme afin d’être en mesure de sauver une vie, comme Andrew, Rob et Carla l’ont fait pour John.
