Réduction des méfaits associés aux opioïdes : la personne derrière les préjugés

Par Jennifer Barnable, rédactrice principale de contenu numérique

Dans leur cheminement vers le rétablissement, les personnes qui font usage d’opioïdes rencontrent un obstacle de taille : les préjugés nuisibles qui circulent à leur sujet.
Une photo en gros plan de deux paires de mains entrelacées dans un geste de réconfort, sur une table blanche.
Source : Priscilla Du Preez/Unsplash

Selon le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS), au Canada, une personne sur dix a actuellement un problème lié à l’usage de substances. De plus, sur dix personnes aux prises avec le trouble lié à l’usage de substances, huit affirment que des obstacles, comme les préjugés, freinent leur démarche de rétablissement.

Le CCDUS a participé à la réalisation d’une étude dont les constatations (en anglais seulement) soulignent que les préjugés sont au nombre des obstacles qui nuisent à l’accès aux traitements et aux services de soutien auxquels chacune et chacun a droit au Canada. Dans le cadre de cette étude, 33 % des personnes disent avoir subi les effets de la stigmatisation ou des préjugés au cours de leur rétablissement.

Dans ce billet, deux spécialistes de la Croix‑Rouge canadienne se prononcent sur le sujet en nous invitant à combattre les préjugés pour nous intéresser aux personnes que cache la stigmatisation. Nous abordons aussi des questions liées au langage, car le choix des mots a une grande importance dans la déstigmatisation du trouble lié à l’usage de substances et de la problématique des empoisonnements aux opioïdes.

« Nous devons tous comprendre que le trouble lié à l’usage de substances est un problème médical, ce n’est pas un choix. » — Jeannene Crosby, coordonnatrice, Prévention et sécurité de la Croix-Rouge canadienne.

Le programme de la Croix-Rouge canadienne sur la réduction des méfaits associés aux opioïdes

Les médecins prescrivent souvent des opioïdes (comme de la morphine, de l’hydrocodone, de la codéine, du fentanyl, etc.) pour soulager des douleurs chroniques ou des douleurs aiguës engendrées par des chirurgies dentaires, des blessures ou des cancers, entre autres. Pour bien des gens, il est difficile de gérer la prise des opioïdes qui leur ont été prescrits. En fait, une forte proportion des personnes qui subissent un empoisonnement aux opioïdes utilisaient ces substances pour la première fois ou de manière occasionnelle lorsque l’incident est survenu.

Jeannene Crosby, coordonnatrice, Prévention et sécurité de la Croix-Rouge canadienne, explique : « Les activités de réduction des méfaits de la Croix-Rouge canadienne visent en partie à sensibiliser les gens afin de les aider à mieux comprendre les risques et les mythes entourant l’empoisonnement aux opioïdes. Pour dissiper les préjugés sociaux nuisibles autour du trouble lié à l’usage de substances, il faut commencer par s’intéresser à la personne, sans la juger. Nous devons tous comprendre que le trouble lié à l’usage de substances est un problème médical, ce n’est pas un choix. »

En vue de contribuer à bâtir un avenir meilleur, la Croix‑Rouge a lancé un nouveau programme national de réduction des méfaits associés aux opioïdes afin que plus personne au Canada ne subisse un tel empoisonnement sans que quelqu’un puisse l’aider. Le programme permettra notamment d’aider les personnes les plus vulnérables aux empoisonnements aux opioïdes dans des communautés sous-desservies, éloignées, rurales ou autochtones dans l’ensemble des provinces et des territoires canadiens, sauf au Québec, où un programme similaire est déjà offert.

« Nous sommes déterminés à aider les communautés à réduire les décès liés aux opioïdes en améliorant l’accès de la population canadienne à une formation portant sur la naloxone, médicament qui agit rapidement pour renverser temporairement les effets des opioïdes sur l’organisme, de même que sur les autres interventions essentielles à pratiquer en cas d’empoisonnement », explique Jeannene.

« À la Croix‑Rouge, nous reconnaissons aussi que l’ensemble de la population canadienne bénéficiera de la lutte contre ces préjugés. Il est possible de soigner un trouble lié à l’usage de substances, mais c’est un processus de longue haleine. En priorité, nous devons faire évoluer les mentalités afin que les personnes en difficulté cessent de se faire juger par la société. Sinon, les personnes aux prises avec ces problèmes continueront d’avoir du mal à accéder aux services de soutien et aux soins essentiels qui sont offerts dans leur collectivité. »

La dure réalité de l’empoisonnement aux opioïdes

« Les empoisonnements aux opioïdes sont dévastateurs pour un grand nombre de personnes, y compris les proches des victimes », raconte Jessica Farmer, bénévole du Conseil consultatif sur la réduction des méfaits associés aux opioïdes de la Croix‑Rouge canadienne.
Un homme aux cheveux bruns qui porte une chemise à carreaux noirs et blancs fait une accolade à un jeune homme aux cheveux bruns qui porte une chemise bleue pour lui offrir du réconfort; leurs têtes se touchent.
Source : Jack Sharp/Unsplash

« Personnellement, en 2017, j’ai perdu mon neveu, Dylan, qui est décédé à 23 ans des suites d’un empoisonnement accidentel au carfentanyl. »

« En perdant Dylan, ma famille et moi avons compris à quel point les préjugés sont répandus et tenaces dans notre société en ce qui concerne le trouble lié à l’usage de substances et les empoisonnements aux opioïdes. De façon générale, les gens ne comprennent pas la problématique des opioïdes. Désormais, nous savons que les ressources s’offrant aux personnes aux prises avec ces difficultés sont très rares. Il faut vraiment en faire plus pour sauver des vies. »

Un an après cette perte tragique, Jessica et sa famille ont créé la fondation Dylan’s Hope Foundation pour sensibiliser et renseigner la population au sujet de l’empoisonnement aux opioïdes et du trouble lié à l’usage de substances. 

« Dans nos communautés, les préjugés sont partout et le niveau de jugement est immense. Tout le monde est important aux yeux de quelqu’un, et personne ne s’attend à devoir composer un jour avec un trouble lié à l’usage de substances. Malheureusement, l’usage des opioïdes peut complètement transformer quelqu’un qui essayait de composer avec de la douleur physique, des traumatismes ou d’autres expériences ayant changé le cours de sa vie. En plus d’agir sur les pensées de la personne et de briser son élan, les opioïdes modifient ses besoins essentiels. Toutefois, cette personne que nous connaissons et que nous aimons est encore là. Elle peut se rétablir si nous lui offrons le soutien dont elle a besoin. » 

« En perdant Dylan, ma famille et moi avons compris à quel point les préjugés sont répandus et tenaces dans notre société en ce qui concerne le trouble lié à l’usage de substances et les empoisonnements aux opioïdes. De façon générale, les gens ne comprennent pas la problématique des opioïdes. » — Jessica Farmer, bénévole du Conseil consultatif sur la réduction des méfaits associés aux opioïdes de la Croix-Rouge canadienne.

Des mots qui font mal

Les mots sont puissants : ils peuvent aider ou blesser, réconforter ou juger. Des études de portée internationale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) confirment que les propos stigmatisants peuvent nuire à l’état de santé et au bien-être général des personnes.

L’emploi d’un langage stigmatisant....
  • déshumanise la personne.
  • résume l’identité d’une personne à sa seule « dépendance ».
  • décourage la personne de demander de l’aide (« je ne mérite pas qu’on m’aide »).
  • accroît la honte et l’impression d’être inutile (« je ne vaux rien »).
  • éloigne la personne des systèmes de soutien et des services essentiels dont elle a besoin.
  • marginalise et isole la personne au point où elle devient peu à peu invisible et peut sombrer dans le désespoir.
« Les préjugés qui se cachent dans le langage et le traitement médiatique des enjeux liés à l’usage des opioïdes peuvent avoir de profondes répercussions sur la façon dont les gens se voient et sont traités par la société, explique Jeannene. Non seulement ces préjugés sont-ils inexacts et blessants, mais ils peuvent empêcher les personnes aux prises avec ces difficultés d’aller chercher l’aide précieuse dont elles ont grandement besoin. »
Photo d’une page d’un dictionnaire montrant la définition du mot anglais « opioids », qui est surligné en rose au crayon-feutre.
Source : Unsplash 

Parler autrement du trouble lié à l’usage de substances

Voici six conseils pratiques à mettre en œuvre dès aujourd’hui pour déstigmatiser vos propos :

1. Adoptez un langage centré sur la personne, exempt de catégories déshumanisantes (drogué[e], junkie, toxicomane, etc.).
Avant toute chose, nous sommes tous et toutes des êtres humains. Nos maladies ou troubles de santé ne nous définissent pas plus que notre apparence ou nos attributs. Essayez de dire : « Jared est une personne ayant un trouble lié à l’usage de substances » plutôt que « Jared est un drogué ». La langue populaire est pleine d’expressions jugeantes, discriminatoires et insultantes qui occasionnent de véritables préjudices aux personnes visées. Préférez des expressions respectueuses qui reflètent plus précisément la réalité, comme « une personne qui fait usage de substances » ou « une personne aux prises avec un trouble lié à l’usage de substances ». De même, évitez de demander à quelqu’un s’il « consomme » et demandez-lui plutôt s’il « a pris » des substances. N’oubliez pas que, bien souvent, les personnes qui ont ce type de problème de santé ne demandent pas d’aide, car elles veulent éviter qu’on utilise ces mots pour les décrire et les catégoriser. Il arrive aussi qu’elles soient frustrées par la discrimination dont elles font l’objet ou qu’elles se résignent à tolérer les multiples préjugés nuisibles bien présents dans notre société. Songeons par exemple aux pratiques discriminatoires qui ont cours dans les milieux de soins de santé, où les personnes aux prises avec un trouble lié à l’usage de substances ne sont pas nécessairement prises au sérieux et sont parfois traitées comme des patientes et patients de deuxième ordre, si elles ne se voient pas carrément refuser des soins.  

2. Employez l’expression « empoisonnement aux opioïdes » au lieu de « surdose ».
Par analogie avec le surdosage (l’action de mesurer une dose excessive d’une substance), le mot surdose peut faire penser à tort que la personne qui en est victime connaissait les effets de la substance et a délibérément choisi d’en prendre trop, ce qui implique une notion de responsabilité personnelle qui vient renforcer les préjugés. À ce sujet, Jeannene précise : « Nous savons déjà que la majorité des décès liés aux opioïdes sont accidentels. À la Croix-Rouge, nous avons intentionnellement choisi de parler d’empoisonnement plutôt que de surdose, qui est une expression incorrecte, car nous savons que le choix des mots a de l’importance. Nous offrons de la formation aux gens afin qu’ils sachent quoi faire quand survient un empoisonnement. Dans le cadre de nos activités, nous faisons aussi la promotion d’un langage exact, non stigmatisant. »

3. Faites attention à la façon dont vous décrivez le rétablissement des personnes aux prises avec un trouble lié à l’usage de substances.
Au sujet d’une personne en rétablissement, ne dites pas : « elle est clean depuis 10 mois »; dites plutôt : « elle n’a pas pris de substance depuis 10 mois ». Nous devons éviter à tout prix de choisir des mots (comme clean, qui renvoie à l’idée de la pureté de la personne qui ne fait pas usage de substances) qui peuvent s’accompagner d’un jugement moral, contribuer à catégoriser les gens aux prises avec un trouble lié à l’usage de substances, perpétuer les préjugés et porter atteinte à leur estime de soi et à leur dignité. De plus, les commentaires de ce genre ne respectent pas la vie privée de ces personnes, qui sont essentiellement atteintes d’un trouble médical. Nous devons toujours nous adresser aux personnes aux prises avec un trouble lié aux opioïdes de façon respectueuse, sans les juger, et il en va de même lorsque nous parlons d’elles.

4. Ne parlez pas « d’abus de substances ».
Le mot abus, lourd de sens, évoque des activités criminelles. Préférez les expressions usage de substances ou trouble lié à l’usage de substances, qui sont appropriées pour décrire ce problème de santé. Les opioïdes sont de puissantes drogues, susceptibles de créer une forte dépendance chez les personnes en faisant l’usage, qui commencent souvent à prendre ces substances sous ordonnance médicale.
 
5. Résistez à l’envie d’employer des mots évoquant un échec, comme « rechute ».
Rechute est un mot négatif qui évoque un échec et laisse deviner le jugement d’autrui à l’égard de la personne vivant cette situation. Lorsque l’on parle d’une personne qui lutte avec un trouble lié à l’usage de substances et doit faire face à des défis qui lui paraissent insurmontables, le mot « rechute » semble faire disparaître tous ses efforts. Ne risquez pas de décourager les gens ou de minimiser les efforts qu’ils déploient pour se rétablir. Évitez aussi de parler de « rechute », dans la vie de tous les jours, lorsque vous discutez de choses banales ou que vous faites des blagues. Le trouble lié à l’usage de substances est un problème médical, ce n’est pas un choix, et le rétablissement est un long processus. Ne dénigrez pas les efforts considérables des personnes qui cheminent vers leur rétablissement. N’oubliez pas qu’il faut faire preuve de beaucoup de courage et de force pour entreprendre ce processus, surtout lorsque la stigmatisation limite l’accès aux mesures de soutien requises.

6. Évitez toute rhétorique capacitiste.
Habituellement, la stigmatisation des problèmes de santé mentale et de dépendances vient de la discrimination, d’un manque de connaissances, des stéréotypes et des préjugés. Lorsque nous discutons d’un trouble lié à l’usage de substances, il est primordial d’éviter de tenir des propos dramatiques ou de recourir à une rhétorique capacitiste. Ne dites pas que quelqu’un est victime ou atteint de quelque chose. Dites plutôt que quelqu’un vit quelque chose ou est aux prises avec quelque chose. Discriminatoire envers les personnes vivant avec un handicap, le capacitisme peut aussi nuire aux personnes aux prises avec des maladies et des troubles comme le trouble lié à l’usage de substances ou un trouble de santé mentale. Voici certaines réflexions s’inscrivant dans une rhétorique capacitiste : « elle n’a pas l’air d’une toxicomane », « ils ne se comportent pas comme des gens qui consomment de l’oxy » ou « il ne me semble pas handicapé ». Tous ces propos sont inacceptables et discriminatoires à l’égard des six millions de Canadiennes et de Canadiens qui vivent avec un handicap, de même qu’envers les personnes qui sont aux prises avec un trouble lié à l’usage de substances.
Photo prise en plein air d’un homme aux cheveux foncés, qui a une barbe noire et grise et la peau bronzée et sourit légèrement. Il porte un t-shirt bleu et des lunettes.
Source : Christian Buehner/Unsplash

Si vous souhaitez vous renseigner sur les façons d’adapter votre langage, nous vous recommandons vivement de consulter le guide d’introduction Se servir des mots pour surmonter la stigmatisation, une ressource communautaire pratique qui est le fruit d’une collaboration entre le CCDDUS et l’Association communautaire d’entraide par les pairs contre les addictions (ACEPA).

Tous et toutes contre la stigmatisation

Jessica appelle les Canadiennes et les Canadiens à remettre en cause les mythes les plus courants au sujet des personnes traversant des épreuves similaires à celles de son défunt neveu, Dylan.
Comme elle le rappelle : « La crise des opioïdes ne s’arrête pas aux grandes villes et ne touche pas exclusivement les jeunes ou les personnes en situation d’itinérance. Pourtant, la plupart du temps, les gens émettent des jugements sur les personnes décédées d’un empoisonnement aux opioïdes ou des suites d’un trouble lié à l’usage de substances. Ces décès n’inspirent tout simplement pas de sympathie. »

Jessica est certaine que l’attitude des gens peut faire la différence entre la vie et la mort : « Bien souvent, à cause de la discrimination et des préjugés auxquels elles sont exposées, les personnes qui font l’usage de substances ne cherchent pas à obtenir de l’aide, elles prennent les substances seules, sans être accompagnées — ce qui entraîne régulièrement des empoisonnements — et elles ne reçoivent pas les mesures d’aide dont elles auraient besoin pour se rétablir. » Jessica est convaincue que nous pouvons tous et toutes contribuer à changer les choses. Pour commencer, nous pouvons travailler ensemble à faire évoluer la façon dont nous parlons du trouble lié à l’usage de substances.

« Une simple conversation sur le sujet peut donner des changements concrets. Lorsque nous prenons le temps de discuter du trouble lié à l’usage de substances avec nos proches, nos collègues et les autres membres de notre entourage, nous encourageons tout le monde à faire preuve de plus de sensibilité dans ses choix de mots. Petit à petit, chaque conversation peut faire évoluer notre façon de parler des opioïdes jusqu’à mettre fin à la stigmatisation. Espérons que grâce à ces changements, les personnes en difficulté se sentiront plus à l’aise de demander de l’aide afin que nous puissions leur offrir les soins dont elles ont besoin et qu’elles méritent, dans le respect de leur dignité. »
Une femme aux cheveux bruns et au teint clair sourit, les bras croisés. Elle porte un chandail blanc orné de rayures multicolores et se tient devant un mur de pierre blanc.
Source : Max Harlyn King/Unsplash

La Croix‑Rouge canadienne vous invite à prendre une mesure de plus pour favoriser ces changements : participez à notre cours en ligne de 30 minutes « Devenir un champion ou une championne du projet de réduction des méfaits associés aux opioïdes ». Ce cours vous permettra de mieux comprendre la réduction des méfaits, de savoir quoi faire en cas d’empoisonnement aux opioïdes et d’apprendre à combattre la stigmatisation pour changer le regard des gens sur l’usage de ces substances. Deviendrez-vous un champion ou une championne du projet afin de contribuer à réduire les méfaits associés aux opioïdes ainsi que la stigmatisation dans votre communauté?

Renseignez-vous sur le projet de réduction des méfaits associés aux opioïdes et sur les ressources de la Croix‑Rouge canadienne à l’adresse www.croixrouge.ca/RMO. Vous pouvez aussi vous inscrire à une formation en RCR et en secourisme qui comprend un module sur la façon d’intervenir en cas d’empoisonnement aux opioïdes.

Cette initiative est rendue possible grâce à une contribution financière du Programme sur l’usage et les dépendances aux substances (PUDS) de Santé Canada. Les opinions exprimées ne représentent pas nécessairement celles de Santé Canada.

La Croix-Rouge recevra un financement de 7,9 millions de dollars du Programme sur l’usage et les dépendances aux substances (PUDS) afin de collaborer avec Ambulance Saint-Jean pour assurer la prestation d’une formation sur l’intervention en cas d’empoisonnement aux opioïdes dans toutes les provinces et les territoires canadiens, sauf au Québec, où un programme similaire est déjà offert. Cette entente appelle également la Croix-Rouge canadienne et Ambulance Saint-Jean à créer et à maintenir des systèmes de distribution parallèles qui permettront aux Canadiens et Canadiennes hors Québec d’accéder plus facilement à la naloxone, un médicament permettant de renverser temporairement les effets des opioïdes sur l’organisme comme les arrêts respiratoires et la perte de conscience.



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