« Rwanda, Burundi, République démocratique du Congo, » commence-t-il, « Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Somalie, Érythrée, Éthiopie, Djibouti, Syrie, Yémen, Colombie, Mexique, Brésil, El Salvador… C’est très multiculturel! » dit-il en riant.
Désiré est le directeur de programmes à l’Association, qui travaille avec des jeunes âgés de cinq à vingt-quatre ans.
L’Association est un lieu de rassemblement pour les jeunes Néo-Canadiens de Brooks, qui offre une panoplie d’activités comme de l’aide aux devoirs, des clubs de lecture et des tournois de soccer, de basketball et de volleyball. Désiré dit que le rôle de l’organisme est d’aider ces jeunes à s’intégrer à leur nouvelle vie au Canada, en plus de les encourager à tisser des liens avec leur communauté d’accueil par l’entremise d’activités comme le bénévolat.
Les services ne sont pas offerts qu’aux jeunes francophones : l’organisme est en mesure de traduire son offre en dix langues différentes.
Brooks est connue pour l’usine de transformation du bœuf JBS, qui procure du travail à plus de 2 600 personnes de la communauté. Cependant, en mai dernier, l’usine est devenue le site de l’une des pires éclosions de la COVID-19 au Canada quand 650 employés ont reçu un diagnostic positif.
L’Association francophone de Brooks travaille fort pour continuer d’offrir ses programmes malgré les difficultés que pose la pandémie. Pour y arriver, on a mis en place des mesures de vérification de la température et de distanciation physique, et le personnel procède au nettoyage fréquent des surfaces, des salles de bain et des trois fourgonnettes utilisées pour assurer le transport des participants entre le centre et les lieux où se déroulent les activités.
L’Association manquait de personnel pour assumer toutes ces tâches supplémentaires, alors quand Désiré a entendu parler du Programme de subventions aux organismes sans but lucratif du gouvernement du Canada, il a immédiatement fait une demande auprès de la Croix-Rouge canadienne, l’un des trois organismes chargés d’administrer les fonds du programme.
Grâce à la subvention, il a pu engager deux employés supplémentaires pour aider le personnel à vérifier la température des usagers du centre et effectuer le nettoyage des surfaces les plus souvent utilisées, ainsi qu’un service professionnel pour les travaux de nettoyage en profondeur.
« Alors, l’effet d’avoir ce financement de la Croix-rouge, vraiment c’était un ouf de soulagement parce que si ce financement n’est pas là, nous aurons vraiment énormes difficultés, raconte Désiré. »
La Croix-Rouge canadienne finance ce projet grâce au généreux soutien du Fonds d’urgence pour l’appui communautaire du gouvernement du Canada.
Le programme était offert aux organismes sans but lucratif qui offrent des services aux personnes particulièrement susceptibles de subir les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la COVID-19. Consultez le site croixrouge.ca/organismescommunautaires pour en savoir davantage.