Lorsque les pluies diluviennes inondent les maisons de terre des zones urbaines, lorsque le fleuve Niger sort de son lit et s’aventure dans les rues des environs, les dégâts vont bien au-delà des biens matériels. Les familles se retrouvent sans le toit, les routes sont impraticables et les zones touchées deviennent rapidement un terrain propice à la propagation de maladies comme la malaria, l’une des principales causes de décès chez les enfants de moins de cinq ans.
Que ce soit au Mali, au Canada ou ailleurs dans le monde, l’un des rôles essentiels des bénévoles de la Croix-Rouge est de porter assistance aux personnes sinistrées. Lala est l’une de ces bénévoles.
La Croix-Rouge malienne, avec le soutien de la Croix-Rouge canadienne et du gouvernement du Canada, les y a préparés grâce à un projet visant à améliorer les capacités de l'organisme à répondre aux besoins des sinistrés.
Un projet dont les répercussions se font déjà sentir, explique M. Togo, secrétaire-général de la Croix-Rouge pour la région de Sikasso, l’une des trois régions ciblées par l’initiative : « Ce projet m’a permis de mobiliser et de recruter un plus grand nombre de bénévoles dans ma région, de les former en intervention d’urgence et d’assurer la disponibilité de matériel d’urgence localement. Nos équipes sont désormais plus efficaces lorsqu’il s’agit d’évaluer les besoins après une catastrophe naturelle et d’intervenir auprès des familles d’ici. Les distributions en cours en sont la preuve. »
Programme réalisé avec l'appui financier du gouvernement du Canada agissant par l'entremise d'Affaires mondiales Canada.