Je pars dans cinq jours. Des amies, affligées par l’annonce de mon départ, prennent le temps de m’envoyer par courriel une description des souffrances d’un médecin qui a contracté le virus d’Ebola en Sierra Leone. Je l’avais lu cet article. Oui, je le sais, ce virus est un beau salaud… Oui, j’ai peur parfois, mais je ne pars pas sur un coup de tête, ni pour devenir une héroïne.