« Je ne laisserai jamais la peur l’emporter sur ma passion »

L’Éthiopie, l’Irak, le Kenya, le Pakistan, la Somalie et le Soudan sont tous des pays où règne un certain degré d’instabilité. Des pays où les voyageurs s’exposent à certains risques. Des pays qui ont tous accueilli Colleen Laginskie.
 
colleen_l_delegate_blog.jpgOriginaire de Toronto, l’intrépide infirmière entreprend des missions dans des endroits touchés par des conflits depuis huit ans, pour le compte de la Croix-Rouge et d’autres organismes.  
 
« Plusieurs de mes amis remettent en question mes décisions lorsque je leur annonce la destination de ma prochaine mission, affirme Colleen. Toutefois, je ne laisserai jamais la peur l’emporter sur ma passion. J’ai confiance en mes collègues et la Croix-Rouge. De plus, je me fie à mon gros bon sens et à ma vigilance pour rester en sécurité. »
 
Colleen, qui convolera bientôt en justes noces, a travaillé dans des prisons, des hôpitaux de campagne et des camps de réfugiés.
 
« Si seulement on pouvait faire en sorte que tout le monde visite un camp de réfugiés. Cela aiderait à faire tomber les préjugés, à mieux comprendre comment des milliards de gens vivent, à susciter plus d’empathie et à inciter les gens à poser des gestes concrets pour améliorer les conditions de vie des réfugiés. »
 
Les missions outre-mer peuvent être extrêmement exigeantes : travailler dans un environnement inconnu sans disposer des ressources qu’on trouve chez soi et tenter de communiquer lorsqu’on ne connaît pas la langue locale. « La communication est absolument vitale lorsqu’on travaille dans un hôpital de campagne, ajoute Colleen. Je travaille continuellement auprès d’infirmières et de médecins; un malentendu peut avoir des conséquences funestes. »
 
Devant des situations aussi stressantes, Colleen mise sur ses mécanismes d’adaptation : le repos, la méditation, le yoga, les croustilles et lâcher prise.
 
« Je me défoule, dit-elle en riant. Je parle de mes frustrations à mes collègues, à mon fiancé, et à quiconque veut bien m’écouter. Si je dois continuer à relever ce genre de défis, je ne peux me permettre de tout garder à l’intérieur. »
 
« Cela m’aide non seulement à fonctionner à 100 % sur le terrain, mais aussi à faire ce qu’il faut pour garder la forme et être en mesure d’accepter un nouveau déploiement. »
 
Billet de Kathy Muller
 

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