Foire aux questions − Historique

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120 années d’histoire de la Croix-Rouge canadienne

La Croix-Rouge canadienne a joué un rôle marquant au Canada au cours des 120 dernières années. Grâce à un nouveau projet historique interactif, vous avez la chance d’explorer cette fascinante histoire et de soumettre votre propre objet ou artéfact de la Croix-Rouge qui a été significatif dans votre vie.
L’accès aux Archives nationales de la Croix-Rouge canadienne est actuellement fermé au public en raison de la relocalisation du siège social qui aura lieu en septembre 2018. Nous sommes désolés de tout désagrément que cela pourrait causer.


C’est peu probable. La gestion des hôpitaux en région éloignée était assurée par les divisions provinciales et les sections locales de la Croix-Rouge, et non par le siège social. Il se peut que les rapports annuels provinciaux et nationaux des années pertinentes fassent mention de l’hôpital ou de l’infirmière qui vous intéresse. Par contre, le Service des archives du siège social ne possède pas de registres détaillés des hôpitaux en région éloignée ni du personnel qui y travaillait.

Nous disposons d’amples renseignements sur le fondateur de la Croix-Rouge canadienne, Dr G. S. Ryerson, y compris des documents personnels et une collection de souvenirs. Nous n’avons pas de dossiers ou de documents proprement dits sur les autres chefs de la Croix-Rouge qui lui ont succédé. Il est toutefois possible de recueillir des renseignements de cette nature en fouillant dans les rapports annuels et les procès-verbaux de la haute direction du siège social, que l’on peut consulter en personne dans nos archives.

Non. Nous n’avons aucun registre des militaires et des civils qui ont connu ce genre d’expérience. Dans de telles situations, les services dispensés par la Croix-Rouge comme les visites à l’hôpital, les invitations à souper, les trousses d’articles indispensables et les colis de Noël étaient coordonnés à l’échelle locale ou provinciale.

Non, nous n’avons pas de musée. De plus, nous avons déjà une collection considérable de manuels de tricots. Toutefois, si le manuel en votre possession est lié à une histoire personnelle; s’il comporte des notes, des coupures de journaux et de revues ou d’autre contenu intéressant; ou encore, s’il traite d’un volet pour lequel nous n’avons pas déjà de livret [*il y avait des patrons distincts pour les vêtements destinés aux soldats, aux civils, aux hommes, aux femmes, aux enfants, etc.] il se peut que nous souhaitions l’ajouter à nos archives. Veuillez communiquer avec Robert Gourgon, bibliothécaire et spécialiste, Gestion des documents, à l’adresse suivante : [email protected]

Malheureusement, nous ne disposons pas de suffisamment de ressources ou de personnel pour effectuer ces recherches à votre place. Vous trouverez dans la section de notre site Web consacrée à l’histoire de la Société quelques faits saillants qui ont marqué son parcours. Nos rapports annuels, que vous pouvez consulter en personne, regorgent aussi de renseignements sur le travail que nous accomplissons. L’accès aux Archives nationales de la Croix-Rouge canadienne est actuellement fermé au public en raison de la relocalisation du siège social qui aura lieu en septembre 2018. Nous sommes désolés de tout désagrément que cela pourrait causer.

Nous avons les rapports annuels de la Société canadienne de la Croix-Rouge, qui traitent de l’ensemble des services y compris les dons de sang, ainsi que les rapports annuels du Service de transfusion sanguine, et ce, à partir de 1946. Nous avons également un exemplaire du rapport final, en date de 1997, de la Commission d’enquête sur l’approvisionnement en sang au Canada.

À partir de 1998, tout registre en rapport avec les transfusions sanguines au Canada est du ressort de la Société canadienne du sang et de Héma-Québec.

On peut retrouver un grand nombre des chansons, des pièces de théâtre, de poèmes et des jeux de la Croix-Rouge jeunesse dans la revue nationale qui était consacrée à ce groupe, soit le Canadian Red Cross Junior. Des exemplaires reliés datant de 1922 à 1971 ont été conservés dans nos archives et peuvent être consultés sur place.

C’est avec fierté que la Croix-Rouge canadienne a offert son aide aux épouses de guerre à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, lors du voyage transatlantique par bateau et à leur arrivée au Canada. La plupart des bénévoles de la Croix-Rouge ayant contribué à cet effort étaient des agentes d’escorte issues du Corps de la Croix-Rouge canadienne. Bien que la Croix-Rouge ait tenu un rôle de premier plan dans l’accueil des épouses de guerre, elle n’a pas tenu de registre des femmes et des enfants qui ont immigré au Canada. Cette responsabilité incombait au gouvernement du Canada. Il se peut que le Musée du Quai 21 à Halifax (l’endroit où ont débarqué la majorité des épouses de guerres et des immigrants à cette époque) possède des renseignements pouvant vous aider dans vos recherches.

Non. Le Comité international de la Croix-Rouge à Genève, en Suisse, conserve tous les registres des prisonniers de guerre.

C’est peu probable, pour deux raisons.

Tout d’abord, le peu de registres qui subsistent et le peu d’information de cette nature à avoir été consignée. Pendant les deux guerres mondiales, des millions de femmes dans divers pays ont rejoint les rangs des bénévoles, qui exerçaient des fonctions fort variées : entre autres, le tricot, la couture, l’emballage de colis destinés aux prisonniers de guerre, la direction des sections, le porte à porte, les visites dans les hôpitaux, la correspondance, la tenue de registres, le programme de Détachement d’aide volontaire (DAV), le transport, et ce, pour le compte de nombreuses Sociétés nationales de la Croix-Rouge (p. ex. les Sociétés nationales canadienne, britannique, française, américaine, allemande, belge, italienne ainsi que la Fédération internationale.) Difficile de savoir au sein de quelle Société nationale votre mère aurait travaillé. Il reste peu de registres sur les bénévoles canadiens ayant contribué aux efforts de guerre (tant à l’échelle locale que provinciale); soit ces renseignements n’ont jamais été couchés sur papier, soit les documents ont été détruits depuis belle lurette. Quant au siège social, il n’a jamais tenu de registre exhaustif des bénévoles au Canada.

Ensuite, la tendance qu’ont depuis longtemps les gens de faire référence au « travail de la Croix-Rouge » et aux « infirmières de la Croix-Rouge » à tort et à travers. En temps de guerre, de nombreuses femmes ont effectivement accompli des tâches qu’elles attribuent de manière générale à la Croix-Rouge (p. ex. amasser des fonds, tricoter et confectionner des vêtements pour les soldats) mais qu’elles faisaient en réalité pour le compte de toute une panoplie d’organismes de bienfaisance, y compris la Croix-Rouge, par le biais d’un groupe confessionnel, d’un club ou de leur milieu de travail. La Croix-Rouge n’a jamais tenu de registre de ces bénévoles. Il n’y a pas nécessairement de lien direct entre ces activités et la Croix-Rouge proprement dite. Parallèlement, il arrive souvent que les gens parlent d’une « infirmière de la Croix-Rouge » pour désigner une femme ayant exercer une activité bénévole quelconque en milieu hospitalier, notamment en effectuant des visites dans les hôpitaux, en se joignant au DAV (un programme d’aide-infirmières non diplômées géré par l’Ambulance Saint-Jean au Canada) ou en s’enrôlant comme infirmière militaire (des infirmières diplômées membres des Forces canadiennes).

Il y a toutefois une exception dans le cas de la Deuxième Guerre mondiale : les femmes qui ont servi à l’étranger dans le Corps de la Croix-Rouge canadienne, au sein du détachement outre-mer ou pour escorter les épouses de guerre, figurent dans les états de service de ce détachement. Il s’agit de dossiers confidentiels qui ne peuvent être consultés que par ces femmes ou par leur progéniture.

Si vous avez des questions à propos des archives, veuillez envoyer un courriel à l’adresse [email protected]. Nous nous efforcerons de vous répondre le plus rapidement possible. Veuillez noter que le délai de réponse pourrait être plus long en raison de la fermeture du service des archives.