Il y a maintenant six mois l’ouragan Maria, une tempête de catégorie 5, s’abattait sur l’île de la Dominique, accompagné de pluies torrentielles et de vents violents pouvant atteindre 250 km/h. Une grande partie de l’île a été détruite et la tempête a causé des dommages importants dont les conséquences sont encore visibles sur ses habitants.
Interventions d'urgence 10
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Monsieur Lozeau n’oubliera jamais la nuit du 11 octobre 2011. Il se souvient d’avoir repoussé son chien Max qui tentait désespérément de le réveiller. Une fumée noir dense emplissait déjà l’appartement, mais l’air climatisé masquait le son des détecteurs de fumée.
C’était un 31 décembre, Geneviève Gauvin frisait les cheveux de sa fille de six ans en préparation pour le Réveillon, lorsqu’elle a entendu une personne frapper à sa porte en lui criant de sortir. L’immeuble était en feu!
Moins de deux semaines après le passage de l’ouragan Irma, l’une des plus puissantes tempêtes à avoir touché les Caraïbes depuis plusieurs années, l’ouragan Maria a semé la dévastation à son tour.
« Ce n’est pas la première fois que je suis confronté à une personne qui se fait du mauvais sang. Les gens sont inquiets, c’est normal. Il suffit de se mettre à leur place : ils ont dû quitter leur maison, ils ne savent pas dans quel état elle se trouve », déclare David Wickingstad, un bénévole de la Croix-Rouge canadienne, qui aide présentement l’organisation à répondre aux appels des sinistrés au bureau du programme HELP de Kamloops.
Pat Gauthier fait partie des milliers de personnes qui ont été chassées de leur foyer par les violents incendies qui se sont déclarés le jeudi 6 juillet près du village d’Ashcroft, en Colombie-Britannique, pour ensuite envahir Boston Flats, sa petite communauté située à proximité.
Il y a quelques semaines, nos bénévoles du centre d’accueil et d’informations de Pierrefonds ont reçu une adorable lettre d’un couple de sinistrés des inondations. Nous la reproduisons ici intégralement parce qu’elle nous a beaucoup touchés.
« J’ai perdu toutes les photos de bébé de mes quatre fils. Mon conjoint a utilisé les pompes du mieux qu’il a pu, mais l’eau montait trop rapidement. »