Des millions de personnes souffrent de malnutrition en raison de la sécheresse qui sévit dans l’Est et le Sud de l’Afrique
Sujets: Afrique,
Situations d'urgence et catastrophes dans le monde,
| 27 février 2017
En raison de la plus grave sécheresse que l’Afrique australe et l’Afrique orientale aient connue depuis des décennies, des dizaines de millions de personnes manquent de nourriture. Rien qu’en Somalie, en Éthiopie et au Kenya, on estime que 15 millions de personnes ont désespérément besoin d’aide alimentaire.
Le district de Marsabit, situé au nord du Kenya, est l’une des régions les plus durement touchées du pays. La sécheresse y a atteint un seuil critique.
« Chaque jour amène un nouveau défi, raconte Umuro Katelo, un habitant du village de Dukana, dans le district de Marsabit. La sécheresse a tari toutes nos sources d’eau, ce qui a détruit nos récoltes et entraîné la mort du bétail. Les effets du manque d’eau sont dévastateurs : ils ont même entraîné des problèmes psychologiques chez certaines personnes. »
Alidema Galgalo, un autre habitant du district de Marsabit, a vu 80 des 115 animaux de son cheptel succomber au manque d’eau. « Les 35 animaux qui me restent sont très faibles et ne survivront probablement pas jusqu’à la fin du mois de février », déplore-t-il.
La Croix-Rouge du Kenya vient en aide aux personnes comme Alidema en leur distribuant des vivres, en accordant une aide financière et en rétablissant des sources d’eau.
De l’autre côté de la frontière, en Somalie, Bile Abdi et sa famille élargie sont en route vers Tukarak, à plus de 150 km de leur village, afin de tenter d’y trouver un refuge, une source d’eau et des pâturages. Comme de nombreuses autres familles touchées par la sécheresse partout en Somalie, leur situation empire de jour en jour.
« J’ai 75 ans et jamais je n’ai eu connaissance d’une sécheresse aussi grave, raconte Bile, dont le petit-fils, malheureusement, n’a pas survécu au périple que la famille a dû entreprendre. Il n’est plus avec nous. Il est mort de soif et de déshydratation pendant le trajet. »
La famille élargie de Bile a également perdu plus de 1 100 têtes de bétail en raison du manque d’eau.
« Cette sécheresse est différente de celles que nous avons vécues par le passé, car les gens n’ont nulle part où aller pour y échapper, affirme Bile. C’est pourquoi certains se sont retrouvés ici. »
La plupart des Somaliens comme Bile et sa famille sont des éleveurs dont la survie dépend de leur troupeau.
La sécheresse a contraint ces communautés à parcourir de longues distances pour trouver de l’eau et des pâturages.
Selon Pedram Yazdi, un travailleur humanitaire au service du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), certains groupes qui sont à la recherche d’eau et de nourriture n’ont d’autre choix que d’abandonner des membres de leur famille qui n’ont plus la force de marcher.
« Ces familles doivent faire des choix déchirants », affirme-t-il.
Dans le cadre de son intervention pour venir en aide aux personnes touchées par la grave sécheresse en Somalie, le CICR a commencé à distribuer des vivres à divers endroits dans le nord du pays et prévoit faire de même dans le centre et le sud du pays, y compris dans les régions aux prises avec des conflits.
Les dons au Fonds de secours en cas de catastrophe à l’étranger de la Croix-Rouge canadienne sont toujours acceptés et servent à soutenir les opérations en cas de catastrophe comme celle-ci. Ces dons renforcent la capacité de la Croix-Rouge canadienne d’intervenir dès les premières heures suivant une catastrophe, et ce, n’importe où dans le monde.
Le district de Marsabit, situé au nord du Kenya, est l’une des régions les plus durement touchées du pays. La sécheresse y a atteint un seuil critique.
« Chaque jour amène un nouveau défi, raconte Umuro Katelo, un habitant du village de Dukana, dans le district de Marsabit. La sécheresse a tari toutes nos sources d’eau, ce qui a détruit nos récoltes et entraîné la mort du bétail. Les effets du manque d’eau sont dévastateurs : ils ont même entraîné des problèmes psychologiques chez certaines personnes. »
Alidema Galgalo, un autre habitant du district de Marsabit, a vu 80 des 115 animaux de son cheptel succomber au manque d’eau. « Les 35 animaux qui me restent sont très faibles et ne survivront probablement pas jusqu’à la fin du mois de février », déplore-t-il.
La Croix-Rouge du Kenya vient en aide aux personnes comme Alidema en leur distribuant des vivres, en accordant une aide financière et en rétablissant des sources d’eau.
De l’autre côté de la frontière, en Somalie, Bile Abdi et sa famille élargie sont en route vers Tukarak, à plus de 150 km de leur village, afin de tenter d’y trouver un refuge, une source d’eau et des pâturages. Comme de nombreuses autres familles touchées par la sécheresse partout en Somalie, leur situation empire de jour en jour.
« J’ai 75 ans et jamais je n’ai eu connaissance d’une sécheresse aussi grave, raconte Bile, dont le petit-fils, malheureusement, n’a pas survécu au périple que la famille a dû entreprendre. Il n’est plus avec nous. Il est mort de soif et de déshydratation pendant le trajet. »
La famille élargie de Bile a également perdu plus de 1 100 têtes de bétail en raison du manque d’eau.
« Cette sécheresse est différente de celles que nous avons vécues par le passé, car les gens n’ont nulle part où aller pour y échapper, affirme Bile. C’est pourquoi certains se sont retrouvés ici. »
La plupart des Somaliens comme Bile et sa famille sont des éleveurs dont la survie dépend de leur troupeau.
La sécheresse a contraint ces communautés à parcourir de longues distances pour trouver de l’eau et des pâturages.
Selon Pedram Yazdi, un travailleur humanitaire au service du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), certains groupes qui sont à la recherche d’eau et de nourriture n’ont d’autre choix que d’abandonner des membres de leur famille qui n’ont plus la force de marcher.
« Ces familles doivent faire des choix déchirants », affirme-t-il.
Dans le cadre de son intervention pour venir en aide aux personnes touchées par la grave sécheresse en Somalie, le CICR a commencé à distribuer des vivres à divers endroits dans le nord du pays et prévoit faire de même dans le centre et le sud du pays, y compris dans les régions aux prises avec des conflits.
Les dons au Fonds de secours en cas de catastrophe à l’étranger de la Croix-Rouge canadienne sont toujours acceptés et servent à soutenir les opérations en cas de catastrophe comme celle-ci. Ces dons renforcent la capacité de la Croix-Rouge canadienne d’intervenir dès les premières heures suivant une catastrophe, et ce, n’importe où dans le monde.
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