Histoire d’une donatrice : Le don de valeurs mobilières resserre les liens d’une famille avec la Croix-Rouge
Sujets: Nos réussites sur le terrain,
Philanthropie,
la Croix-Rouge canadienne | 09 février 2016
Pour Marjorie Putt, 95 ans, la Croix-Rouge canadienne a toujours fait partie de la famille. Elle nous parle ici de l’importance que sa famille accorde depuis toujours au bénévolat et à la mission de la Croix-Rouge canadienne, en plus de nous expliquer les raisons qui l’ont motivée à faire un don important au profit de la Croix-Rouge canadienne.
Croix-Rouge canadienne : Parlez-nous de l’histoire de votre famille avec la Croix-Rouge canadienne.
Marjorie Putt : Pendant la Deuxième Guerre mondiale, mes parents ont beaucoup contribué aux efforts de guerre. Maman se réunissait avec un groupe pour fabriquer des courtepointes et tricoter des chaussettes pour les personnes qui devaient trouver refuge dans des abris anti-bombes en Angleterre. Je crois que les gens se réunissaient deux fois par semaine et travaillaient également à la maison entretemps.
J’ai grandi dans une petite ville à mi-chemin entre Saskatoon et North Battleford. Mon père était inspecteur scolaire dans le nord de la Saskatchewan, à une époque où la province ouvrait un grand nombre d’écoles. À l’époque, nous avions l’impression qu’il voyageait dans le Grand Nord, mais à bien regarder la carte, je réalise maintenant que c’est très au sud! Dans les années 40, pendant la guerre, mon père était bénévole et collectait des fonds pour la Croix-Rouge.
Croix-Rouge canadienne : Vous êtes donc la deuxième génération de votre famille à appuyer la Croix-Rouge?
MP : En effet. Pour moi, cela va de soi. Quand une catastrophe survient, la Croix-Rouge est souvent la première à intervenir. On n’a qu’à penser à Lac-Mégantic. La Croix-Rouge recueille des fonds et les utilise à bon escient afin d’avoir les ressources nécessaires à sa disposition en cas d’urgence. Si on prend l’exemple de la catastrophe de Lac-Mégantic, il n’y avait pas de temps à perdre, il fallait agir immédiatement. C’est pourquoi il est important d’avoir un fonds d’urgence pour pouvoir réagir rapidement.
Croix-Rouge canadienne : Est-ce la raison pour laquelle vous avez choisi d’appuyer la Croix-Rouge?
MP : Absolument! La Croix-Rouge doit être prête à intervenir en cas de catastrophe – il n’y a pas de temps à perdre quand les gens ont besoin d’aide. C’est pourquoi il faut faire des dons en tout temps, pas seulement quand une grave catastrophe survient. Les dons comme le mien permettent à la Croix-Rouge d’intervenir le plus tôt possible. Et il ne faut pas oublier que les besoins peuvent se faire ressentir longtemps après un sinistre, ce qui exige des ressources financières importantes.
Croix-Rouge canadienne : Vous semblez très au courant de ce qui se passe dans le monde.
MP : Je m’intéresse énormément à l’actualité et à la politique. J’ai été enseignante avant de me marier. J’ai déjà même envisagé d’étudier le droit, mais seules une ou deux femmes étaient inscrites au programme, alors je ne l’ai pas fait. J’ai également été enseignante suppléante quand nos cinq enfants étaient petits.
Croix-Rouge canadienne : Est-ce que vous et votre mari avez inculqué ces valeurs à vos enfants?
MP : Je crois bien, oui. Pour mon mari, il était important d’aider son prochain. C’était un scientifique dans le domaine de l’agriculture et il a fait carrière au gouvernement. Il ne voulait pas travailler au privé, il voulait aider les gens. Il était agronome et s’intéressait aux pathologies des plantes. Il a aussi participé à des projets agricoles dans des pays du tiers monde.
Il amassait des fonds pour différents organismes, y compris la Croix-Rouge canadienne. Personnellement, je n’ai pas le tour pour solliciter de l’argent, mais il le faisait avec aisance. Je lui demandais souvent comment il y arrivait, et il me répondait que c’était parce qu’il ne le faisait pas pour lui.
Croix-Rouge canadienne : Vos enfants habitent-ils près de vous?
MP : J’ai trois fils. Un habite à Winnipeg, un autre en Colombie-Britannique et le dernier à Rome. J’ai également deux filles, une à Philadelphie et l’autre ici, à Montréal, où j’habite depuis 10 ans.
Croix-Rouge canadienne : Est-ce qu’ils ont appuyé votre décision de faire un don majeur à la Croix-Rouge canadienne?
MP : Tout à fait. En plus, le don a aussi été avantageux pour moi. Mon comptable m’a expliqué qu’il était préférable de faire un don sous forme de valeurs mobilières, car cela éliminait l’impôt sur les gains en capital que j’aurais dû payer si j’avais encaissé mon investissement. J’ai simplement cédé les titres à la Croix-Rouge canadienne.
Je ne suis pas riche, mais cet argent ne me servait pas. J’ai décidé de faire ce don parce que je crois que la Croix-Rouge pourrait l’utiliser dès maintenant.
Croix-Rouge canadienne : Selon vous, pourquoi les Canadiens devraient-ils appuyer la Croix-Rouge?
MP : Parce que, malheureusement, nous ne savons pas combien de temps il nous reste à vivre, ou si nous serons malades un jour. Nous sommes très chanceux d’habiter au Canada. Beaucoup de personnes dans le monde sont dans le besoin, et des catastrophes surviennent tous les jours. Un organisme comme la Croix-Rouge doit être prêt à intervenir rapidement quand ces évènements surviennent.
Faire un don d’actions et de valeurs mobilières
La Croix-Rouge canadienne est reconnaissante des dons qu’elle reçoit sous forme de valeurs mobilières comme des actions ou des fonds communs de placement. Pour bénéficier d’avantages fiscaux, vous devez céder les valeurs mobilières directement à la Croix-Rouge et non les encaisser.
Pour en savoir davantage sur les façons d’appuyer le travail essentiel de la Croix-Rouge canadienne en faisant un don de valeurs mobilières, cliquez ici.
Ceci est une version révisée et condensée de l’entrevue menée avec Madame Putt.
Croix-Rouge canadienne : Parlez-nous de l’histoire de votre famille avec la Croix-Rouge canadienne.
Marjorie Putt : Pendant la Deuxième Guerre mondiale, mes parents ont beaucoup contribué aux efforts de guerre. Maman se réunissait avec un groupe pour fabriquer des courtepointes et tricoter des chaussettes pour les personnes qui devaient trouver refuge dans des abris anti-bombes en Angleterre. Je crois que les gens se réunissaient deux fois par semaine et travaillaient également à la maison entretemps.
J’ai grandi dans une petite ville à mi-chemin entre Saskatoon et North Battleford. Mon père était inspecteur scolaire dans le nord de la Saskatchewan, à une époque où la province ouvrait un grand nombre d’écoles. À l’époque, nous avions l’impression qu’il voyageait dans le Grand Nord, mais à bien regarder la carte, je réalise maintenant que c’est très au sud! Dans les années 40, pendant la guerre, mon père était bénévole et collectait des fonds pour la Croix-Rouge.
Croix-Rouge canadienne : Vous êtes donc la deuxième génération de votre famille à appuyer la Croix-Rouge?
MP : En effet. Pour moi, cela va de soi. Quand une catastrophe survient, la Croix-Rouge est souvent la première à intervenir. On n’a qu’à penser à Lac-Mégantic. La Croix-Rouge recueille des fonds et les utilise à bon escient afin d’avoir les ressources nécessaires à sa disposition en cas d’urgence. Si on prend l’exemple de la catastrophe de Lac-Mégantic, il n’y avait pas de temps à perdre, il fallait agir immédiatement. C’est pourquoi il est important d’avoir un fonds d’urgence pour pouvoir réagir rapidement.
Croix-Rouge canadienne : Est-ce la raison pour laquelle vous avez choisi d’appuyer la Croix-Rouge?
MP : Absolument! La Croix-Rouge doit être prête à intervenir en cas de catastrophe – il n’y a pas de temps à perdre quand les gens ont besoin d’aide. C’est pourquoi il faut faire des dons en tout temps, pas seulement quand une grave catastrophe survient. Les dons comme le mien permettent à la Croix-Rouge d’intervenir le plus tôt possible. Et il ne faut pas oublier que les besoins peuvent se faire ressentir longtemps après un sinistre, ce qui exige des ressources financières importantes.
Croix-Rouge canadienne : Vous semblez très au courant de ce qui se passe dans le monde.
MP : Je m’intéresse énormément à l’actualité et à la politique. J’ai été enseignante avant de me marier. J’ai déjà même envisagé d’étudier le droit, mais seules une ou deux femmes étaient inscrites au programme, alors je ne l’ai pas fait. J’ai également été enseignante suppléante quand nos cinq enfants étaient petits.
Croix-Rouge canadienne : Est-ce que vous et votre mari avez inculqué ces valeurs à vos enfants?
MP : Je crois bien, oui. Pour mon mari, il était important d’aider son prochain. C’était un scientifique dans le domaine de l’agriculture et il a fait carrière au gouvernement. Il ne voulait pas travailler au privé, il voulait aider les gens. Il était agronome et s’intéressait aux pathologies des plantes. Il a aussi participé à des projets agricoles dans des pays du tiers monde.
Il amassait des fonds pour différents organismes, y compris la Croix-Rouge canadienne. Personnellement, je n’ai pas le tour pour solliciter de l’argent, mais il le faisait avec aisance. Je lui demandais souvent comment il y arrivait, et il me répondait que c’était parce qu’il ne le faisait pas pour lui.
Croix-Rouge canadienne : Vos enfants habitent-ils près de vous?
MP : J’ai trois fils. Un habite à Winnipeg, un autre en Colombie-Britannique et le dernier à Rome. J’ai également deux filles, une à Philadelphie et l’autre ici, à Montréal, où j’habite depuis 10 ans.
Croix-Rouge canadienne : Est-ce qu’ils ont appuyé votre décision de faire un don majeur à la Croix-Rouge canadienne?
MP : Tout à fait. En plus, le don a aussi été avantageux pour moi. Mon comptable m’a expliqué qu’il était préférable de faire un don sous forme de valeurs mobilières, car cela éliminait l’impôt sur les gains en capital que j’aurais dû payer si j’avais encaissé mon investissement. J’ai simplement cédé les titres à la Croix-Rouge canadienne.
Je ne suis pas riche, mais cet argent ne me servait pas. J’ai décidé de faire ce don parce que je crois que la Croix-Rouge pourrait l’utiliser dès maintenant.
Croix-Rouge canadienne : Selon vous, pourquoi les Canadiens devraient-ils appuyer la Croix-Rouge?
MP : Parce que, malheureusement, nous ne savons pas combien de temps il nous reste à vivre, ou si nous serons malades un jour. Nous sommes très chanceux d’habiter au Canada. Beaucoup de personnes dans le monde sont dans le besoin, et des catastrophes surviennent tous les jours. Un organisme comme la Croix-Rouge doit être prêt à intervenir rapidement quand ces évènements surviennent.
Faire un don d’actions et de valeurs mobilières
La Croix-Rouge canadienne est reconnaissante des dons qu’elle reçoit sous forme de valeurs mobilières comme des actions ou des fonds communs de placement. Pour bénéficier d’avantages fiscaux, vous devez céder les valeurs mobilières directement à la Croix-Rouge et non les encaisser.
Pour en savoir davantage sur les façons d’appuyer le travail essentiel de la Croix-Rouge canadienne en faisant un don de valeurs mobilières, cliquez ici.
Ceci est une version révisée et condensée de l’entrevue menée avec Madame Putt.
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