Semaine de l’action bénévole : profil de Martin Minville
Sujets: Au Canada,
Bénévole,
Québec,
| 10 avril 2015
Cette semaine, la Croix-Rouge canadienne rend hommage à tous ses bénévoles dans le cadre de la Semaine de l'action bénévole qui se déroule du 12 au 18 avril 2015.
Martin Minville est bénévole pour la Croix-Rouge depuis 5 ans. Dès son arrivée, il a accepté la grande responsabilité de chef d’équipe afin de rallier l’équipe de bénévoles à Rimouski. Il a su bâtir une équipe dévouée sur laquelle il peut compter lors des différentes interventions d’urgence.
Grâce à sa conjointe très compréhensive (elle aussi bénévole à la Croix-Rouge), Martin a su concilier travail, famille et vie active. Il lui confit notamment sa pagette – sur laquelle on l’avertit des sinistres – lorsqu’il part courir. Les trois enfants du couple – aujourd’hui âgés de 16, 14 et 11 ans – sont également très engagés dans le bénévolat de leurs parents. « La première fois que ma conjointe et moi avons été appelés sur les lieux d’un sinistre, ma fille (la plus jeune des trois enfants) a entrepris de s’occuper de ses frères en préparant des sandwichs pour le souper. »
De par son emploi en informatique, Martin est habitué d’aider, d’écouter et de comprendre les problèmes que les gens vivent. Son implication avec la Croix-Rouge lui a permis de développer des compétences en gestion d’équipe et de mettre à profit ses talents en résolution de problème. « Chaque fois que j’ai été appelé sur les lieux d’un sinistre, ç’a été différent, mais l’objectif est toujours le même : m’assurer que les gens repartent avec le sourire. »
La gestion d’équipe implique beaucoup de diplomatie et de compromis. Lorsqu’il y a des enfants sur le lieu d’un sinistre, la Croix-Rouge leur remet un toutou afin qu’ils se raccrochent à ce toutou alors qu’ils viennent de tout perdre. « Si ma conjointe et moi sommes appelés sur les lieux d’un même sinistre et qu’il y a des enfants, c’est elle qui remet le toutou. Moi, je n’ai pas le droit. C’est notre entente! (rires) »
Être un bénévole Croix-Rouge permet à Martin de se sentir utile et d’avoir un impact immédiat sur la vie des gens. « Les grandes catastrophes prennent beaucoup de place dans les médias, mais pour les sinistrés d’un incendie résidentiel, même si cela ne fait pas les manchettes, c’est un drame pour eux, c’est leur monde qui s’écroule. Il n’y a pas un sinistre qui est moins important qu’un autre. »
Il a vécu sa première expérience de gestion d’un centre d’hébergement lors du débordement de la rivière Richelieu en mai 2011. « La première personne que j’ai dû aider était une personne âgée et seule. Quand elle s’est assise devant moi, elle s’est mise à pleurer. C’était très touchant de la voir ainsi. Heureusement, une collègue est venue me prêter main-forte et nous avons pu aider la dame. C’était réellement un travail d’équipe. »
Même si son bénévolat peut être exigeant et l’amène à faire des choix, Martin a l’intention de poursuivre l’expérience encore longtemps. Depuis son passage dans les scouts, il a toujours souhaité s’impliquer et aider les autres. C’est l’action concrète qui l’a attiré vers la Croix-Rouge, car les résultats sont immédiats. « Après chaque intervention, nous procédons à un compte rendu en équipe. C’est à ce moment-là qu’on réalise l’importance de notre intervention et qu’on en y retire toute notre fierté. »
C'est grâce à la contribution de bénévoles comme Martin que la Croix-Rouge canadienne est en mesure d'offrir des services aux collectivités les plus vulnérables d'un bout à l'autre du Canada.
Merci Martin!
Martin Minville est bénévole pour la Croix-Rouge depuis 5 ans. Dès son arrivée, il a accepté la grande responsabilité de chef d’équipe afin de rallier l’équipe de bénévoles à Rimouski. Il a su bâtir une équipe dévouée sur laquelle il peut compter lors des différentes interventions d’urgence.
Grâce à sa conjointe très compréhensive (elle aussi bénévole à la Croix-Rouge), Martin a su concilier travail, famille et vie active. Il lui confit notamment sa pagette – sur laquelle on l’avertit des sinistres – lorsqu’il part courir. Les trois enfants du couple – aujourd’hui âgés de 16, 14 et 11 ans – sont également très engagés dans le bénévolat de leurs parents. « La première fois que ma conjointe et moi avons été appelés sur les lieux d’un sinistre, ma fille (la plus jeune des trois enfants) a entrepris de s’occuper de ses frères en préparant des sandwichs pour le souper. »
De par son emploi en informatique, Martin est habitué d’aider, d’écouter et de comprendre les problèmes que les gens vivent. Son implication avec la Croix-Rouge lui a permis de développer des compétences en gestion d’équipe et de mettre à profit ses talents en résolution de problème. « Chaque fois que j’ai été appelé sur les lieux d’un sinistre, ç’a été différent, mais l’objectif est toujours le même : m’assurer que les gens repartent avec le sourire. »
La gestion d’équipe implique beaucoup de diplomatie et de compromis. Lorsqu’il y a des enfants sur le lieu d’un sinistre, la Croix-Rouge leur remet un toutou afin qu’ils se raccrochent à ce toutou alors qu’ils viennent de tout perdre. « Si ma conjointe et moi sommes appelés sur les lieux d’un même sinistre et qu’il y a des enfants, c’est elle qui remet le toutou. Moi, je n’ai pas le droit. C’est notre entente! (rires) »
Être un bénévole Croix-Rouge permet à Martin de se sentir utile et d’avoir un impact immédiat sur la vie des gens. « Les grandes catastrophes prennent beaucoup de place dans les médias, mais pour les sinistrés d’un incendie résidentiel, même si cela ne fait pas les manchettes, c’est un drame pour eux, c’est leur monde qui s’écroule. Il n’y a pas un sinistre qui est moins important qu’un autre. »
Il a vécu sa première expérience de gestion d’un centre d’hébergement lors du débordement de la rivière Richelieu en mai 2011. « La première personne que j’ai dû aider était une personne âgée et seule. Quand elle s’est assise devant moi, elle s’est mise à pleurer. C’était très touchant de la voir ainsi. Heureusement, une collègue est venue me prêter main-forte et nous avons pu aider la dame. C’était réellement un travail d’équipe. »
Même si son bénévolat peut être exigeant et l’amène à faire des choix, Martin a l’intention de poursuivre l’expérience encore longtemps. Depuis son passage dans les scouts, il a toujours souhaité s’impliquer et aider les autres. C’est l’action concrète qui l’a attiré vers la Croix-Rouge, car les résultats sont immédiats. « Après chaque intervention, nous procédons à un compte rendu en équipe. C’est à ce moment-là qu’on réalise l’importance de notre intervention et qu’on en y retire toute notre fierté. »
C'est grâce à la contribution de bénévoles comme Martin que la Croix-Rouge canadienne est en mesure d'offrir des services aux collectivités les plus vulnérables d'un bout à l'autre du Canada.
Merci Martin!
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